Carcinome papillaire du rein : caractéristiques et pièges en scanner et en IRM. À propos de 102 cas
- 14/11/14
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Résumé |
Objectif |
Décrire les aspects du carcinome papillaire du rein en scanner et en IRM.
Matériel et méthodes |
Étude rétrospective de 102 carcinomes papillaires chez 79 patients, avec 81 tumeurs étudiées en scanner et 56 en IRM. Les caractéristiques concernant la taille tumorale, l’homogénéité et la prise de contraste ont été relevées.
Résultats |
La présentation la plus fréquente du carcinome papillaire rénal était celle d’une petite tumeur, homogène et hypovasculaire, aussi bien en scanner qu’en IRM. Quatre-vingt-neuf pour cent des lésions étaient en hyposignal T2 par rapport au parenchyme rénal. En scanner, 24 % des lésions ne prenaient pas le contraste de façon significative. Parmi ces lésions, celles explorées en IRM présentaient toutes un pourcentage de rehaussement significatif. Les calcifications étaient rares, observées dans 7 % des cas (scanner). La deuxième présentation la plus fréquente était celle d’une volumineuse tumeur nécrotique. Enfin, il existait des formes atypiques, de diagnostic difficile : lésion infiltrante ou présentant une composante graisseuse.
Conclusion |
Une tumeur rénale homogène, hypovasculaire et en hyposignal T2 doit faire évoquer le diagnostic de carcinome papillaire. Certains carcinomes papillaires ne se rehaussent pas de façon significative en scanner. Une IRM est alors nécessaire pour poser le diagnostic de tumeur rénale.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Rein, Carcinome papillaire rénal, Cancer du rein, TDM, IRM
Plan
☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Diagnostic and Interventional Imaging, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 95 - N° 11
P. 1045-1054 - novembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.